Par le Ciel,
avec les étoiles du pèlerin...
Le patrimoine oriental et occidental
des chrétiens, et le désir de le connaître
pour en vivre...
"Notre méditation habituelle
devrait être la louange de Dieu,
parce que la louange de Dieu
sera notre éternelle allégresse."
St Augustin, Commentaire sur le Psaume 148.
Ce Site donne un accès facilité
aux Pères de l'Eglise et aux Auteurs chrétiens,
en vue d'une connaissance transformante,
qui passe par l'intelligence
de la Tradition intellectuelle chrétienne
et de son patrimoine bimillénaire...
* Novitas
Grégoire de Nysse
"Lex orandi/Lex credendi" in Liturgie
Saint Vincent de Lérins
Lexique grec in Pères de l'Eglise
au 17/12
Saint Vincent de Lérins
(+450)
Originaire d'une famille gauloise connue,
les réalités religieuses n'attirent guère
Vincent de Lérins au début de sa vie.
Il embrassera une carrière militaire
après s'être équipé d'une réelle culture mais
il avouera lui-même n’être arrivé que fort tard
« au port de la vraie foi ! »
Honorat avait fondé,
dans une des îles de Lérins,
(au large de Cannes)
une petite communauté
qui deviendra l’abbaye de Lérins...
C’est là que Dieu appela Vincent...
Dans cette nouvelle vie,
la culture acquise dans sa jeunesse
trouvera son champ d'application.
Il rédigera
un recueil de morceaux choisis
de saint Augustin
et surtout,
le « Commonitorium »
dont l'objet est de donner une règle sûre
pour discerner la foi catholique
de l’erreur des hérésies...
C'est une œuvre majeure de la Tradition,
pour comprendre un principe théologique essentiel :
le développement du dogme...
Les intuitions théologiques
de cet Traité, ont été reprises
au Ier Concile du Vatican
et abondamment au IIème, cette fois-ci,
par la Constitution dogmatique
« Dei Verbum »,
à propos des liens réciproques,
entre l'Ecriture et la Tradition
et leurs implications.
Trois critères sont explicités
par l'auteur du « Commonitorium »
pour distinguer la vérité de l'erreur...
Le premier consiste dans l'unité de la foi
à travers le temps et l'espace :
« Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai
ce qui a été cru partout, toujours et par tous »,
« Quod ubique, quod semper,
quod ab omnibus creditum est ».
Le deuxième consiste à vérifier
la cohérence du progrès dans la foi :
« Il faut que croissent
et progressent beaucoup l'intelligence,
la connaissance, la sagesse
de chacun des chrétiens et de tous,
celle de l'individu comme celle de l’Église entière,
au cours des siècles et des générations,
pourvu qu'elles croissent selon leur genre propre,
c'est-à-dire dans le même sens,
selon le même dogme et la même pensée ».
Le troisième consiste à lire
les Écritures dans la Tradition :
« Le Canon divin des Ecritures doit être interprété
selon les traditions de l'Église universelle
et les règles du dogme catholique. »